Octobre 2016
Depuis les premiers cas d’un des premiers essais cliniques, débuté en juillet 2010 après autorisation de la phase 2 par l’ANSM (agence national de sécurité du médicament), et le CPP ( comité de protection des personnes), d’utilisation, dans l’arthrose grave du genou, de cellules souches mésenchymateuses de moelle osseuse centrifugée, et utilisées après activation en un temps et sans culture, -à partir de travaux pré-clinique animaux en partenariat avec le professeur Slavin (Israel) -, plus de 6 années ont passé. La régénération de cartilage par thérapie cellulaire, selon la technique décrite dans mon protocole de recherche, s’est progressivement imposée comme un des traitements de l’arthrose : l’arbre a pris racine, et a porté ses fruits, avec la confirmation de ses bons résultats statistiques, pourvu que les critères d’inclusion soient respectés, et publiés en congrès Sofcot en 2013 et 2014. Ces résultats ont été transmis à l’ANSM, et cette technique ne peut plus être considérée comme expérimentale, se développant dans plusieurs pays. Le tout prothèse comme traitement de l’arthrose grave (grade 4/4) du genou (et à moyen terme les autres articulations) est une période révolue : on considère qu’avec la thérapie cellulaire associée à la réparation des lésions mécaniques du genou, on observe une baisse de 30 à 40% du nombre de prothèses implantées, -mon expérience personnelle -, tant pour la prothèse unicompartimentale (Puc) qui a les mêmes indications que la thérapie cellulaire et qui est vouée à disparaître, que pour la prothèse totale notamment chez le patient jeune et à bonne performance physique. Il était donc naturel d’être confronté à de fortes oppositions de mes confrères par des lettres de délation, qui ont déclenché des contrôles conjoints de plusieurs organismes, et les procédures sont toujours en cours, et dont j’aurais l’occasion de les détailler. Il est intéressant de savoir que quelques équipes en France ont repris ma technique décrite dans les publications, en utilisant les cellules souches sans aucune autorisation de l’ANSM, alors qu’elles sont considérées comme des médicaments de thérapie innovante : leur utilisation est interdite et soumise à autorisation impérative, et ces chirurgiens ne se rendent pas compte de l’illégalité de leurs gestes. Il est important de savoir aussi que plusieurs grands patrons me soutiennent dans ce combat par leurs attestations. Un mot pour mes confrères : merci de me soutenir ! Ces griefs que l’on me reproche, mettent en jeu directement votre activité chirurgicale quotidienne.
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