L'unité de thérapie cellulaire a été modernisée au centre Arthrosport (Marseille 9), pour vos injections de plaquettes concentrées PRP et cellules souches de moelle osseuse concentrée (PCT, produit cellulaire tissulaire)
Les injections pures de PRP et ses facteurs protéines de croissances sans geste préparatoire (arthroscopie) sur le genou donnent de bons résultats fonctionnels dans l'arthrose modérée grade 2 ou 2-3 du genou, éventuellement mélangée à de l'acide hyaluronique. Une IRM est nécessaire à la recherche de lésions méniscales ou autres à réparer. Des rappels à 3-6 ou 12 mois sont possibles selon les cas. Dans l'arthrose grade 3 et 4 (perte cartilage), les injections de PRP ou de CSM (cellules souches mésenchymateuses) sans préparation chirurgicale du genou donnent des résultats inconstants et à durée limitée (action anti inflammatoire et à régénération cartilage faible) : elles peuvent être indiquées pour réduire les douleurs dans les cas où l'intervention n'est pas indiquée sur des patients fragiles ou âgés. Le choix entre les deux types de produit se fait selon la gravité et la taille de la perte de cartilage (PRP dans les moins de 5 cm2). Enfin, pour une meilleure efficacité des thérapies cellulaires PRP et CSM cellules souches mésenchymateuses, dans l'arthrose grade 3 et 4, il faut décomprimer l'arthrose : Décompression intra-articulaire par arthroscopie arthrolyse, seule si axe du genou de moins de 5°; avec recentrage rotule si arthrose à ce niveau, libération du ligament latéral interne et/ou externe coté de l'arthrose fémorotibiale; réparer le ménisque (sutures) ou greffe de ménisque si perte de plus de 50%; réparer le ligament croisé (par autogreffe) si instabilité, enfin microforages des zones osseuses découvertes de cartilage, lieux de repousse de cartilage, et injection de PRP si taille de l'arthrose de moins de 5cm2; et de cellules souches CSM si grande taille de la perte; implantation intra synoviale ou intra osseuse métaphysaire. Mais si le genou est désaxé, de plus de 5° (varus arqué ou valgus en X), il faut décomprimer en extra-articulaire en complétant les gestes d'arthroscopie par une ostéotomie (tibiale si varus (voir la technique sur site plaque Newclip), fémorale si valgus (technique sur site plaque OtisF). En pratique et généralement, intervention en 2 temps avec ostéotomie en premier suivie deux jours après de l'arthroscopie arthrolyse; parfois en 1 temps si l'arthroscopie est de réalisation rapide. Voila pour le résumé des indications de la thérapie cellulaire dans l'arthrose du genou modérée à grave. Prendre RDV au centre arthrosport
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La startup Arthrocart Biotech qui développe l'implant méniscal polymère-RH collagène, a besoin de vos dons pour financer la R&D et la création de l'implant, en partenariat avec le CNRS Montpellier, et université Toronto.
Visiter le site www.arthrocart.com Nous avons vu que l'absence de ménisque réduisait la possibilité de régénérer le cartilage dans l'arthrose du genou lors des interventions. l'implant méniscal favorise cette repousse de cartilage dans les microforages réalisés lors de l'arthroscopie, associés à d'autres gestes de décompression, comme la libération du ligament latéral rétracté, l'ostéotomie si varus, et stabilité du ligament croisé.
Pourquoi un implant méniscal artificiel ? L'allogreffe de ménisque humain (de cadavre ou prélevé lors des prothèses de genou) ne fonctionne pas : elle se résorbe-nécrose dans la majorité des cas, du fait des difficultés de revascularisation dans sa structure dense. Dès lors, des travaux ont été menés pour mettre au point un implant méniscal solide, poreux pour favoriser la colonisation cellulaire, résorbable lent, et bien sûr neutre (pas d'allergie ni toxicité). Deux implants existent sur le marché mondial: l'implant polyuréthane Actifit (Orteq) et le CMI (Stryker). Ce dernier est en collagène bovin, et a été retiré du marché cette année car insuffisant et fragile. L'implant Actifit est en polyuréthane pur, avec un constituant, le butanédiol diisocyanate, catalogué toxique par la société européenne de chimie. De plus, fragilité, ne résistant pas à la pression intra articulaire du genou avec risque de fermeture de ses pores, et résorption non complète. D'où l'idée de rechercher un implant universel idéal: trois ans de travail ont été nécessaires pour que je puisse déposer deux brevets sur le nouvel implant méniscal, que j'ai appelé provisoirement Collafit, copolymère résistant à la pression (sans élément toxique), et des collagènes I et II recombinant humains (RH collagène) exprimés par des feuilles de tabac par génie génétique, et donc purs. Les brevets ont été reconnus par l'INPI France, et département des brevets en Suisse, comme unique et créatif. Une startup Arthrocart Biotech a été créée pour le développer dans un délai de 5-6 ans La destruction du ménisque est fréquente dans la majorité des arthroses du genou, qui peuvent être,
- soit secondaire à un traumatisme (souvent sport), avec destruction du ménisque et méniscectomie chirurgicale trop extensive, ou instabilité chronique du ligament croisé non reconstruit, ou contusion ulcération du cartilage ; - soit primitive et mécanique, souvent désaxation en varus ou valgus. Les gestes de restauration du cartilage dans l'arthrose grave du genou ont des résultats insuffisants si le ménisque absent ou à capital de moins de 50% n'est pas remplacé par un implant de bonne qualité. Et ceci malgré la réaxation par ostéotomie, la reconstruction du ligament croisé, les cellules souches, ... L'apport d'un capital méniscal change dramatiquement l'évolution, en permettant la restauration du cartilage recouvrant les zones d'arthrose: preuves directes de l'arthroscopie seconde vue. Une des preuves indirectes est la constatation de bons résultats cliniques, chez les patients âgés, plus de 75 ans, avec arthrose grave, mais à bon axe (donc pas d'ostéotomie à cet âge); et surtout avec un bon capital méniscal, et qui répondent bien au traitement non prothèse, avec décompression du ligament latéral, microforages et thérapie cellulaire, et repousse du cartilage avec régression notable des douleurs. L'implant méniscal, résorbable et colonisable par du cartilage, est l'avenir du traitement de l'arthrose du genou (et de sa prévention si destruction irréparable du ménisque): il peut permettre d'éviter la prothèse de genou, et se positionne sur le marché des prothèses de genou. Pourquoi un implant méniscal et non une allogreffe de ménisque humain ? Quelle qualité doit-on en attendre ? Suite au post ci-après Selon vos critères de sélection, âge, poids, bonne performance physique, compréhension des techniques de régénération cartilage, volonté d'entreprendre une rééducation parfois longue (6 mois) et une bonne gestion des suites post-opératoires, vous serez traité :
- soit (image de gauche) par chirurgie conservatrice de régénération de cartilage; - soit (image à droite) par prothèse totale de genou non cimentée, plateau mobile ( type LCS, laboratoire Depuy; ou Zen, laboratoire Iso), par voie mini invasive. La technique des prothèses de genou sous mini invasive est décrite sur le site www.arthrosport.com . Après des études sur la chimie des polymères et sur l'expression de protéines humaines par des plants génétiquement modifiés, le projet Collafit® protégé par 2 brevets en juin 2018 et décembre 2019 est né : une structure mécaniquement proche du ménisque naturel avec un double polymère, poreux et résorbable, associé à du collagène recombinant humain de deux types 1 et 2 (comme le ménisque naturel), fabriqué par des feuilles de tabac dans lesquelles les codes génétiques des collagènes et des enzymes nécessaires à leurs synthèses ont été incorporés. Ce produit composite, devenant naturel par la colonisation de cartilage, permet aussi bien de remplacer le ménisque détruit que le cartilage disparu. La startup Arthrocart Biotech créée en novembre 2019, développe et accompagne la réalisation de ce projet jusqu'aux essais cliniques, en partenariat avec des équipes universitaires : le CNRS Chimie et la Faculté de Pharmacie de Montpellier (France) pour la partie polyuréthane et la Société Biotech Végétal de Toronto (Canada) en partenariat avec l’Université de Toronto. Nous communiquerons ici les résultats de R&D de ce projet, au fur et à mesure des avancées réalisées. La réalité de la régénération du cartilage recouvrant les défects arthrosiques de grade 3 ou 4.4/2/2021 Les essais de 2010 du Dr Michel Assor confirment, par les publications des résultats, la réalité de la régénération du cartilage recouvrant les défects arthrosiques de grade 3 ou 4. Ceci sous certaines conditions : outre l'âge et une bonne performance physique nécessaire à une longue rééducation, le genou doit être au préalable mécaniquement proche de la normale, c’est à dire bien axé ou correction par ostéotomie, stable et surtout présence d'au moins 2/3 du ménisque. Cependant les résultats restaient insuffisants avec une absence de repousse de cartilage en cas de perte de ménisque de plus de 60%. Le Dr Michel Assor décide alors d’utiliser un implant méniscal pour favoriser la régénération des cellules. C’est en constatant les insuffisances mécaniques des deux implants méniscaux existants en utilisation clinique (le polymère Actifit et le collagène CMI, actuellement retirés du marché pour divers insuffisances), que le Dr Michel Assor a eu l'idée en 2017 de se tourner vers la biochimie. |
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Mars 2024
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