Mai 2017
Depuis l'autorisation de l'essai clinique en 2010 (par ANSM et CPP) d'utilisation de cellules souches mésenchymateuses de moelle osseuse concentrée pour réparer et régénérer la croissance de cartilage dans l'arthrose grave du genou, selon les critères d'inclusion, et après restauration de la biomécanique du genou (réparation des trois lésions: de désaxation, d'instabilité ligamentaire et des pertes méniscales), et sa suspension provisoire en décembre 2014, 7 années ont passé. Mais presque 3 années ont été perdues par des procédures judiciaires initiées par des lettres de délation de concurrents locaux, et qui sont, avec le recul, des tentatives de stopper ces recherches et ces nouvelles thérapies qui sont le futur de l'orthopédie, utilisées de plus en plus par de nouvelles équipes dans le monde, et que l'on ne peut plus ignorer sans craindre d'avoir une génération de retard. Trois années perdues donc, par trois procédures épuisantes qu'il fallait affronter par la production de dizaines de mémoire en défense. Il y a d'abord eu la demande par le conseil de l'ordre local (où siègent mes principaux concurrents) d'expertise de mes compétences; demande qui s'est soldée par la reconnaissance par l'ordre national, de mes compétences techniques, de mes connaissances, de mes recherches et communications scientifiques: je savais que j'étais bon chirurgien, mais je ne boude pas mon plaisir de savoir que cela est officiellement reconnu... Il y a eu ensuite l'action de l'ARS locale (agence régionale de santé), dont un membre fait partie du conseil de l'ordre local, qui a tenté de criminaliser la poursuite de l'essai en 2014 qu'elle juge non autorisée, ce qui est contraire à la réalité (la phase 2 a été autorisée; fin de la phase 2a en janvier 2014; poursuite de la phase 2b en 2014 sans nécessité d'autorisation); une requête contre l'ANSM a donc été déposée au tribunal administratif de Marseille pour abus de pouvoir, et pour récupérer mon autorisation de l'essai. La procédure de l'ARS a donc été bloquée. La 3è procédure concerne l'action à mon endroit de l'assurance maladie Marseille (à la demande de l'ordre et de l'ARS...), et voila comment 3 institutions intrinsèquement liés peuvent créer de façon collégiale un dossier à charge sans charge pour stopper ces recherches. Leurs griefs principaux concernent encore mon essai clinique (pourtant sous l'autorité de l'ANSM seule), et en particulier les actes mixtes, ou actes sur le genou, comme une ostéotomie, réalisés avant l'implantation des cellules souches, et que la sécurité sociale considère comme faisant partie de l'essai clinique, donc à ma charge de promoteur de l'essai, alors qu'il s'agit d'interventions que l'on réalise depuis des décennies. C'est le théâtre de l'absurde. J'ai heureusement l'appui de 7 chefs de service d'orthopédie de CHU de France, dont le président de notre société savante la Sofcot (attestations et soutiens aux audiences). Il est clair qu'ils ne s'impliqueraient pas si un quelconque délit avait été commis. J'y reviendrai sur les résultats après l'été 2017. Place aux projets dans le post suivant.
0 Commentaires
Laisser une réponse. |
Archives
Mars 2024
|