La destruction du ménisque est fréquente dans la majorité des arthroses du genou, qui peuvent être,
- soit secondaire à un traumatisme (souvent sport), avec destruction du ménisque et méniscectomie chirurgicale trop extensive, ou instabilité chronique du ligament croisé non reconstruit, ou contusion ulcération du cartilage ; - soit primitive et mécanique, souvent désaxation en varus ou valgus. Les gestes de restauration du cartilage dans l'arthrose grave du genou ont des résultats insuffisants si le ménisque absent ou à capital de moins de 50% n'est pas remplacé par un implant de bonne qualité. Et ceci malgré la réaxation par ostéotomie, la reconstruction du ligament croisé, les cellules souches, ... L'apport d'un capital méniscal change dramatiquement l'évolution, en permettant la restauration du cartilage recouvrant les zones d'arthrose: preuves directes de l'arthroscopie seconde vue. Une des preuves indirectes est la constatation de bons résultats cliniques, chez les patients âgés, plus de 75 ans, avec arthrose grave, mais à bon axe (donc pas d'ostéotomie à cet âge); et surtout avec un bon capital méniscal, et qui répondent bien au traitement non prothèse, avec décompression du ligament latéral, microforages et thérapie cellulaire, et repousse du cartilage avec régression notable des douleurs. L'implant méniscal, résorbable et colonisable par du cartilage, est l'avenir du traitement de l'arthrose du genou (et de sa prévention si destruction irréparable du ménisque): il peut permettre d'éviter la prothèse de genou, et se positionne sur le marché des prothèses de genou. Pourquoi un implant méniscal et non une allogreffe de ménisque humain ? Quelle qualité doit-on en attendre ? Suite au post ci-après
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Mars 2024
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